Investissements Directs Étrangers et Industries Extractives : Cas du Niger

Auteurs

  • YAHAYA ARDE Mahaman Achirou

DOI :

https://doi.org/10.5281/zenodo.13194205

Mots-clés :

Investissements Directs Étrangers, Industries Extractives (IE), Ressources naturelles, Uranium, pétrole, Or.

Résumé

Résumé

Cet article vise à discerner un éventuel lien entre les Investissements Directs Etrangers (IDE) et l’exploitation des ressources naturelles au Niger. Les IDE constituent l’une des panacées aux obstacles de financement des pays en développement (PED). Malheureusement, la plupart de ces pays font face à des obstacles (climat des affaires faible, instabilité politique, insuffisances intentionnelles, insécurité, … etc.) qui limitent l’entrée de ces IDE. Cependant, ils disposent de beaucoup de facteurs qui attirent ces derniers malgré ces obstacles. Entre autres principaux facteurs figurent les ressources naturelles. Le Niger, un pays où le capital humain est l’un des plus faible au monde et dispose d’un sous-sol regorgeant d'importantes ressources naturelles (uranium, pétrole, eau souterraine, gaz, or, …). Le Niger est le deuxième pays après la Côte d'Ivoire où il y a eu le plus d'entrées d'IDE sur la période 1970 à 2020 dans l'espace de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Et, entre 2000 et 2009, les IDE ont augmenté de manière exceptionnelle au Niger, devenant ainsi le premier pays de l’espace UEMOA à enregistrer le plus d’entrées. Cette augmentation des IDE coïncide avec les projets d’exploitation de ressources naturelles, notamment : le pétrole et de l’uranium. Ce qui incite à penser qu'au Niger, l'exploitation des ressources naturelles attire les IDE. Dans cet article, nous avons pu constater que les prix mondiaux des principales ressources naturelles exploitées (pétrole, uranium et l’or) n’ont pas véritablement expliqué l’entrée d’IDE au Niger.

Mots clés : Investissements Directs Étrangers, Industries Extractives (IE), Ressources naturelles, Uranium, pétrole, Or.

 

 

 

Abstract

This article aims to determine a possible link between Foreign Direct Investment (FDI) and the natural resources exploitation in Niger. FDI constitute one of the solutions to financing obstacles of Developing Countries (DCs). Unfortunately, most of these countries faced to obstacles (weak business climate, political instability, intentional issues, insecurity, etc.) which limit the FDI entry. However, they have many factors that attract FDI despite these obstacles and, naturals resources are among these main factors. Niger is a country where human capital is one of the lowest in the world and its subsoil full of significant natural resources (uranium, oil, groundwater, gas, etc.). Niger is the second country after Côte d'Ivoire where there were the most FDI inflows over the period 1970 to 2020 in the West African Economic and Monetary Union (UEMOA) area. Between 2000 and 2009, FDI increased exceptionally in Niger, thus becoming the first country in the UEMOA area to record the most inflows. This increase of FDI entry matches with natural resources exploitation projects, in particular: oil and uranium. This pushes to think that in Niger, the natural resources exploitation attracts FDI. In this article, we were able to note that the world prices of the main exploited natural resources (oil, uranium and gold) did not explain the FDI’s entry into Niger.

 

Keywords: Foreign Direct Investments, Extractive Industries, Natural Resources, Uranium, Oil, Gold.

Biographie de l'auteur

YAHAYA ARDE Mahaman Achirou

(0000-0003-3047-9676)
World Bank, Niamey (Niger)
EFN-Finance, EFI-FCI-Crisis, and Disaster Risk Finance

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Publiée

2024-08-03

Comment citer

YAHAYA ARDE Mahaman Achirou. (2024). Investissements Directs Étrangers et Industries Extractives : Cas du Niger. African Scientific Journal, 3(25), 0328 . https://doi.org/10.5281/zenodo.13194205

Numéro

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Articles