Le secteur éducatif privé au Maroc : déterminants d’investissement, rentabilité et résilience face aux crises
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.8402869Mots-clés :
investissement privé, social, éducation, crise 2008, crise Covid19Résumé
Ce papier s’atèle à estimer la contribution du secteur privé dans l’effort de l’éducation au Maroc par le biais de l’investissement direct, à cerner ses déterminants, à arrêter sa rentabilité quant au retour sur investissement qu’il génère et in fine à évaluer sa résilience pendant les périodes de crises, en l’occurrence, celle financière de 2008 et celle sanitaire du COVID19. Les résultats dégagent au niveau macroéconomique un important retour sur investissement du secteur frôlant les 20%, des déterminants d’investissement spécifiques et une résilience nuancée face aux crises, forte vis-à-vis de celle de 2008 et vulnérable contre celle du Covid19. Malgré sa pleine expansion, et son positionnement comme place de choix sur laquelle misent toutes les parties prenantes: décideurs, ménages et investisseurs, l’investissement dans le secteur est actuellement loin de remplir la mission qui lui est assignée et inculque malheureusement les disparités socio-économiques auprès des plus jeunes couches sociales frappant ainsi de plein fouet les principes de l’équité et la qualité de l’acquisition du savoir. L’approche suivie est interprétative phénoménologique (IPA) par le reporting des revues systématiques de littérature et Meta-Analyses en relation sur le plan macroéconomique.
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