LE BONHEUR DANS LA PENSÉE ÉCONOMIQUE
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.8238348Mots-clés :
bonheur, bien-être subjectif, pensée économique, utilitarisme, welfarismeRésumé
L'étude du bonheur a toujours été un sujet central dans la pensée économique, avec des approches variées à travers différentes époques. Les physiocrates et les mercantilistes du XVIIIe siècle avaient des visions contrastées du bonheur, les premiers le reliant à l'agriculture et la nature, tandis que les seconds le voyaient dans l'accumulation de richesses nationales. Au fil du temps, la pensée économique classique et néoclassique ont abordé la question du bonheur en mettant l'accent sur la maximisation de l'utilité individuelle et la satisfaction des besoins.
Dans les temps modernes, une convergence interdisciplinaire s'est développée autour de la question du bonheur. Des disciplines telles que l'économie, la psychologie et la sociologie ont cherché à comprendre et à mesurer le bonheur. Cependant, il existe des débats sur la capacité de l'économie du bonheur à échapper à la normativité, c'est-à-dire aux jugements de valeur et aux idéologies qui pourraient influencer les conclusions.
En outre, différentes approches ont été proposées pour aborder le bonheur dans le domaine économique. L'utilitarisme cherche à maximiser le bonheur global, tandis que le "welfarisme" et l"anti-welfarisme" se concentrent davantage sur les inégalités et la distribution du bien-être.
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