Caractérisation des exploitations agricoles pour une intégration des pratiques agroécologiques de gestion durable des terres en zone cotonnière Nord-Benin
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.7638612Mots-clés :
Caractérisation, zone cotonnière du Bénin, exploitation agricole, Agriculture-Elevage, agroécologieRésumé
La méconnaissance de la structure et la caractérisation des Exploitations Agricoles (EA) rendent difficile l’adaptation et la bonne application des mesures de gestion durable des terres. L’objectif de cet article est de faire une caractérisation des exploitations agricoles cotonnières suivant le mode d’intégration Agriculture-Elevage pour amorcer les mesures agroécologiques de gestion durable des exploitations agricoles. Les données sont collectées durant la campagne agricole 2022-2023 auprès des chefs d’exploitations grâce à un questionnaire structuré construit sur le serveur Kobotoolbox et administré à 250 exploitations cotonnières choisies de façon aléatoire. La typologie des exploitations est élaborée par une Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH), suivi d’une régression logistique multinomial pour identifier les facteurs discriminants l’appartenance à chaque type d’exploitation. A l’issue des analyses, trois catégories d’exploitations cotonnières sont distinguées sur la base de plusieurs variables qui rendent compte de la structure et du fonctionnement des exploitations. Il s’agit des exploitations avec un faible taux d’intégration de l’élevage à l’agriculture ayant une faible mécanisation (EA type 1 : 59,20% de l’échantillon), ensuite des exploitations à forte mécanisation agricole (EA type 2 : 19,20% de l’échantillon) avec un taux d’intégration de l’agriculture à l’élevage qui reste très faible. La dernière catégorie d’exploitation est celle d’intégration de l’agriculture à l’élevage intense et une mécanisation très faible (EA type 3 : 21,60% de l’échantillon). L’appartenance à l’un ou l’autre des groupes d’exploitation est déterminée par l’âge, la taille du ménage, l’expérience dans la production cotonnière et la superficie totale de l’exploitation. Il ressort de ce travail que l’orientation des mesures de gestion durable des terres doit prendre en compte les capacités d’intégration de l’agriculture à l’élevage des exploitions et de leur capacité en mécanisation agricole adaptée.
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