Aléas Climatique et mobilité des femmes travailleuses rurales : Le cas de la plaine du Loukkos
Aléas Climatique et mobilité des femmes travailleuses rurales : Le cas de la plaine du Loukkos
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.17305480Résumé
Résumé
Ce travail examine comment la mobilité saisonnière des travailleuses agricoles de Larache, catalysée par la pression agro-climatique et la demande horticole européenne, devient à la fois filet de sécurité économique et levier potentiel de développement territorial local. Adossée à un paradigme interprétatif, l’étude combine historique des politiques migratoires, analyse des cadres normatifs internationaux et enquête qualitative immersive ; elle démontre que la dépendance aux remises s’intensifie à mesure que les indicateurs environnementaux et des politiques publiques se dégradent, mais que la gouvernance inclusive et novatrices tel que (entité de corrélation, entité d’écoute de prise en charge : association, coopératives, conseils Syndicats comité multi acteur) peut convertir le capital social en pouvoir de négociation et un vrai levier de changement, réduire le travail non déclaré et ouvrir des trajectoires entrepreneuriales féminines. La conformité partielle du programme de mobilité aux normes internationales des droits humains améliore la protection contractuelle sans garantir la portabilité intégrale des droits, d’où la proposition de trois leviers : Système d’information territorial, charte ville-campagne et des entités intégrées multi-acteur de la mobilité féminine. Ces résultats soulignent l’enjeu d’une gouvernance multi-niveau et multi-acteurs capable d’articuler résilience, justice sociale et durabilité socio-économique dans la plaine du Loukkos au nord du Maroc et un emporment des femmes en faveur du développement territorial local.
Mots clés :
Aléas climatique, Mobilité circulaire ; gouvernance participative ; capital social ; changements climatiques ; empowerment féminin, et développement territoriale local.
Abstract
This study examines how the seasonal mobility of female agricultural workers from Larache—driven by agro-climatic pressure and European horticultural demand—acts simultaneously as an economic safety net and a potential lever for territorial development. Grounded in an interpretive paradigm, the research combines a historical review of migration policies, an analysis of international normative frameworks, and immersive qualitative fieldwork. It demonstrates that household dependence on remittances intensifies as water-stress indicators deteriorate, yet inclusive governance mechanisms (listening cells, women’s cooperatives, expanded neighborhood councils) can convert social capital into bargaining power, reduce undeclared work, and open female entrepreneurial pathways. While the GECCO programme’s partial alignment with global compacts improves contractual protection, it falls short of ensuring full portability of rights, prompting three proposed levers: a municipal GIS to map flows, a city-countryside charter integrating women’s cooperatives into land governance, and a Women’s Mobility House serving as a one-stop hub for rights, training, and business incubation. These findings underscore the need for multi-level governance capable of reconciling ecological resilience, social justice, and economic sustainability in the Loukkos plain.
Keywords
Climate risks Circular mobility; participatory governance; social capital; climate change; female empowerment, and local territorial development.
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