La bancarisation au Burkina Faso : État des lieux et perspectives de 2023 à 2030
DOI :
https://doi.org/10.5281/zenodo.10149987Mots-clés :
Bancarisation, État des lieux, Perspectives, 2023-2030 et Burkina FasoRésumé
Le taux de bancarisation au Burkina Faso est de 21% environ et les taux d'utilisation des services de microfinance et global sont respectivement de 20% et de 41,29%. Cette performance malgré la Loi n°003-2005 du 24 mars 2005 portant loi uniforme sur les mesures de promotion de la bancarisation et de l'utilisation des moyens de paiement scripturaux au Burkina Faso. Cependant selon le rapport de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), ce taux était de 23,2% en 2014. D'où une tendance à la baisse.
Pourquoi le taux de bancarisation tarde à augmenter et quelles sont les facteurs endogènes et exogènes qui sont à la cause de ce retard au Burkina Faso ? Aussi, quelles peuvent être les perspectives à l'horizon 2030 ?
Ce sont des réponses à autant de questions que le présent article a tenté d'apporter grâce à l'administration d'un questionnaire auprès de 127 personnes ; dans une approche épistémologique constructiviste. En effet, il existe effectivement des facteurs endogènes et exogènes aux populations qui entravent la bancarisation.
En somme, le taux de bancarisation tarde à augmenter au Burkina Faso principalement à cause des facteurs endogènes aux populations (revenus insuffisants, raison clanique (culturelle), illettrisme) à hauteur de 84,40% contre 15,60% pour les facteurs exogènes (mauvaise réputation des banques, insécurité et coût cher de la vie, etc.). Après l'état des lieux, les enquêtés ont formulé des suggestions qui pourraient porter le taux de bancarisation à l'horizon 2030 à 82,50%.
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